Les élèves doivent être contents de venir en cours. J’essaye donc d’installer une bonne humeur, de la détente, de l’humour et un peu de fantaisie. Ceci n’empêche pas le sérieux et l’apprentissage, bien au contraire. Sauf en début d’année, où il faut être sévère.
La leçon est soit dans le MANUEL, soit sur mon SITE (cela dépend des niveaux et des chapitres).
Je mets à leur disposition un site internet où ils peuvent retrouver tout ce qui a été fait ou vu en cours. Mais l‘élève n’est pas tenu d’y aller ! De la même façon, les diaporamas sont vus en classe, en accompagnement de la leçon. Le site peut être utile :
- pour ré-imprimer un document perdu,
- pour re-voir le diaporama du cours et mieux réviser la leçon, ou revoir les vidéos vues en classe.
- SURTOUT, pour travailler les compétences vues en classe.
Un élève sans accès internet ni ordinateur ne sera pas pénalisé, car je l’aiderai à obtenir les documents ou un accès informatique.
J’essaye de m’adapter à l’hétérogénéité des élèves. Quand c’est nécessaire, les cours et les évaluations sont proposées sous divers formats : général, ULIS, DYS, EIP etc… Tout le monde doit être valorisé. C’est impossible de faire du sur-mesure, j’ai donc 2 versions de COURS et d’EVAL : les cochons d’inde (élèves sans difficultés reconnues) et les lapinou (élèves à Besoins Educatifs Particuliers).
J’ai inventé un petit code pour que les élèves comprennent ce qui est essentiel : NDVLP (Nombres, Dates, Vocabulaire, Lieux, Personnages).
Exemple : à Alésia (L), en 52 avant JC (D), Jules César (P) et ses légions (V) affrontent 80 000 combattants (N) gaulois menés par Vercingétorix (P).
Pendant des années, j’ai fait ça :
En fin de chapitre, je prévenais les élèves de la date d’évaluation et du contenu de l’évaluation (aucune surprise donc). Nous la regardions ensemble, exercice par exercice, je réponds à leurs questions. Je leur en donnais en exempaire vierge. Ils pouvaient la re-voir sur le site, l’imprimer et s’y entraîner chez eux, avec ou sans aide des parents. Ils pouvaient me montrer ce qu’ils avaient fait, avant la date de l’évaluation, et je pré-corrigeais leur travail. Ainsi, ils préparaient mieux leur évaluation (souvent longue et difficile), ils étaient récompensés de leur organisation et de leurs efforts, ils réfléchissaient davantage à ce que j’estimais essentiel dans la leçon.
Aujourd’hui,
je passe à la « classe flexible ». Si vous vous demandez ce que c’est, je vous renvoie ici : https://collegechantaco.fr/?page_id=6479
et voilà à quoi devrait bientôt ressembler ma classe :